Voor onze Franse wandelvrienden met wie we tussen dag 4 en dag 10 's avonds voor, tijdens en na het eten regelmatig van gedachten wisselden, schreven wij in het najaar van 2003 de volgende samenvatting van dag 11 t/m 23.
(Un résumé des journées 11-13 de la année 2003, especiallement pour nos amis Henri & Emanuelle)
13 Juillet: Lescun – Etsaut :
Un beau soleil, mais pendant la montée beaucoup d’arbres, donc beaucoup d’ombre. Le gîte à Borce était complet et la gardienne a dit : « Le gîte d’Etsaut est complet aussi, c’est le week-end du quatorze juillet, mais je vais téléphoner à l’hôtel. » Passé la nuit à l’Hôtel des Pyrénées. Nous y avons rencontré les trois garçons anglais que nous avions croisés à Arette, à Borce et plus tard encore une fois à Cauterets.
14 Juillet: Etsaut - Gabes :
Bien sûr, c’était le 14 juillet. Donc nous avions téléphoné hier au Refuge d’Ayous (« complet ») et au Refuge Bious-Artigues (« fermé, démoli (?) »). Il n’y avait pas d’autre possibilité que de faire ce trajet en une journée. C’est bien ce que je craignais.
Le chemin de la Mâture : pas de problème, mais intéressant. Hourquette de Larry (2055 m) et Col d’Ayous (2185 m) : dur, avec menace d’orage. Lac d’Ayous : splendide. Après Lac de Bious-Artigues : beaucoup de kilomètres, pas intéressant. Le gîte était très désolé. Jacomine ne voulait pas rester là un autre jour, ne voulait pas non plus de jour de repos et donc :
15 Juillet: Gabes - Gourette :
Il n’y a pas d’autre possibilité que de faire ce trajet en une journée. La gardienne du Refuge de Gabas nous avait réservé l’Hôtel Face Nord, car le gîte de Gourette était fermé pendant une semaine (elle ne s’est pas rendue compte qu’il y avait deux gîtes à Gourette).
Après une heure : le sentier de corniche d’Albas. Pas de problème, la main courante est plus dangereuse que le sentier lui-même.
Le deuxième problème ètait la Hourquette d’Arre (2465 m). Une montée très dure et parfois risquée. Il faisait très chaud et les points d’eau étaient introuvables ou inutilisables, donc nous avons stérilisé l’eau du ruisseau (au-dessus il y avait des brebis).
Le dernier kilomètre avant Gourette le sentier n’était pas bien marqué (d’autres randonneurs étaient d’accord avec cette conclusion), de sorte que nous sommes descendus sur une pente de ski assez rapide. Nous devions chercher notre propre route. C’était la journée d’orage avec les quatre morts aux Landes. A Gourette il a commencé à pleuvoir après notre entrée à l’hôtel.
16 Juillet: Gourette - Arrens:
Une journée courte et relativement simple. 2,5 km Aubisque. Passé la nuit et mangé (sublime !!) au gîte Camelat.
17 Juillet: Arrens - Cauterets:
L’intention était de passer la nuit au Refuge d’Ilhéou. Le col était pénible, mais le balcon au-dessus du Lac Noir seul pour les gens qui ont le vertige. Le refuge était cher et peu attrayant. Jacomine voulait aller à Cauterets. La descente en éboulis (schistes) n’était pas simple. Quand nous sommes enfin arrivés à Cauterets les deux gîtes étaient complets et l’hôtel près d’un des gîtes aussi. Heureusement un hôtel aux environs avait des chambres libres (avec une douche !).
18 Juillet: Cauterets - Sazos:
Le détour par Gavarnie est pour une autre année et voilà pourquoi notre but était Luz St. Saveur. Mais à cause de la dureté du trajet d’hier, nous avons décidé d’aller à Grust ou à Sazos. C'est devenu Sazos, qui est un très beau village. A Luz-Ardiden nous avons rencontré des gens qui étaient là, au bord de la route, avec leurs camping-cars pour encourager les coureurs cyclistes du Tour de France….pour lundi prochain : ils étaient présents dès vendredi !
Le gîte était un gîte de séjour. A notre table se trouvaient trois Français qui essayaient de faire la conversation avec les Hollandais. C’était une soirée très agréable.
19 Juillet: Sazos - Barèges:
Une montée très rapide depuis Sazos. Nous nous avons quitté l'itinéraire au pont Napoléon, pour faire des courses à Luz St.Sauveur et nous avons passé la nuit à l’Hospitalet à Barèges. C’est un très grand bâtiment. On nous a fait un accueil cordial, on a réservé tout de suite le gîte pour demain : Lac d’Oule, et on a préparé du sangria pour les randonneurs fatigués. Il y avait aussi trois pianos, dont deux à queue, pour les randonneurs pas assez fatigués de faire de la musique. Nous y avons aussi rencontré un monsieur d’Ariège, un couple de la Haute-Savoie et un couple anglais avec qui nous allions partager avec une grande régularité des gîtes pendant le reste de nos vacances.
20 Juillet: Barèges – Lac d’Oule:
Après un sentier au-dessus des prairies et une partie du parcours du Tourmalet nous sommes arrivés dans la vallée du torrent des Coubous. Là les problèmes demandaient parfois toutes nos agilités de randonneur. Et puis : la montée du Col de Madamète (2509 m), le sommet de la GR 10. La descente se faisait sur de très gros blocs (dur ! lourd aussi) et ensuite nous avons fait un long accourci au Cap d’Estoudou (après une descente encore une montée vers 2260 m). Avant et après le cap il y avait encore une traverse et une descente très dures. Mais après une douche au gîte le monde était de nouveau très beau et joli.
21 Juillet: Lac d’Oule - Azet:
Une journée avec beaucoup de brouillard dans la première partie du trajet et aussi avec beaucoup de sentiers de brebis, donc beaucoup de possibilités aussi de perdre le chemin. Mais en réalité il y avait peu de problèmes. Après une descente rapide vers Vieille-Aure suivait une longue montée à Azet.
J’avais réservé par téléphone une demi-pension au gîte La Bergerie. Quand nous sommes arrivés le gîte était fermé. Nous avons dû attendre l’arrivée du propriétaire du gîte pendant une heure et demie : il avait oublié le temps (« C’est le Tour de France. J’étais à Luz-Ardiden. Armstrong est tombé mais il a gagné aussi ») Le Tour….oh la la !
22 Juillet: Azet - Germ:
Encore une matinée avec beaucoup de brouillard, mais aujourd’hui plus de problèmes d’orientation. Encore une descente et une montée rapide, très rapide. L’ambiance du gîte était très agréable. C’était là que nous avons étudié le terme « une mer de nuages ». Mais nous avions vu cela déjà plusieurs fois.
23 Juillet: Germ – Refuge d’Espingo:
Au Lac d’Oô le chemin était comme les jours avant, la dernière partie – du Lac d’Oô à Espingo, pour réduire l’étape du jour suivant – était une montée dure à la fin d’une longue journée.
Au refuge on nous fournit un matelas. Il n’y avait pas de douche, aucune ! C’était le moment le plus dur des vacances. Mais bien sûr, il s’agissait là du refuge le plus montagneux : tous les approvisionnements se font par hélicoptère et….le repas était bon ! Au moment de notre arrivée il a commencé à pleuvoir des hallebardes.
24 Juillet: Espingo – Bagnères-de-Luchon, le jour dernier:
Encore une journée de brouillard au matin. A Bagnères nous avons dit au revoir aux Français qui depuis Cauterets avaient fait le même trajet que nous. A Bagnères aussi nous avons acheté les Topoguides des Pyrénées Ariégeoises et de Pyrénées Orientales, car l’année prochaine….
Puis le train (couchette, et après Paris le Thalys) d’Amsterdam et enfin le train régional d’Uitgeest.
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